Le ciel…Les nuages… Rien n’échappait aux flammes destructrices de l’astre ardent s’enfonçant dans la terre, depuis l’horizon. Le ciel se teintait de flammes orangées vers le violet qui transformait peu à peu le jour en nuit. Un voile de sang se soulevant dans la douce et légère brise remontaient doucement et descendaient avec légèreté. Deux rubis presque sombres scintillaient devant le rayon orangé du crépuscule, fixant le vide… Bref, j’avançai doucement de toit en toit en n’ayant aucun but… J’allais et venais entre plusieurs bâtiments, marchant vers le dernier rayon du soleil, qui allait bientôt disparaître. Que faire ? Je viens de terminer ma mission, et je n’ai pas du tout envie de revenir à la Soul Society. Le monde des humains est si vaste… J’aimerais tellement aller voyager au-delà de la ville de Karakura, voir d’autres endroits, et même découvrir tout un peuple ! Mais… Je suis attaché à la Soul Society, à mes missions sur terre au niveau des alentours de la ville et même à l’intérieur. La terre est un autre monde… Pratiquement inconnu de moi. Je me demande si les mortels vivent comme nous ? Se réunissant en une armée afin d’aller combattre une autre armée ? Je l’ignore. Même moi je ne connais pas tous les secrets de la Soul Society, et pourtant je suis de nature curieuse, j’aimerais bien savoir d’où vient le monde des âmes, et même le Hueco Mundo… En fait j’aimerais surtout découvrir l’origine de notre vaste monde… Bref je m’égare.

À force que je pensais, je m’étais perdu en avançant vers n’importe quelle direction, et je ne savais même pas du tout où est ce que j’étais… Bah, ce sont des quartiers résidentiels, mais je ne sais pas lesquels, parce que je ne m’étais pas encore aventuré dans ces lieux. J’entendis comme un bruit étrange… Et quelque chose vibrait dans ma poche droite. Je sus que c’était mon portable, alors je l’ouvris et je vis plusieurs petits points rouges… À QUELQUES MÈTRES DE MOI ! Je sorti directement mon zanpakutô de son fourreau, puis je rangeai le téléphone à sa place. Sautant directement dans la rue depuis le toit d’un immeuble d’environ 7 étages, j’atterris dans la rue, puis je vis au moins 4 hollows qui poursuivaient sauvagement une âme désespérée, tels des chiens affamés courant après une croquette sur pattes. J’eu le réflexe de sauter sur celui qui était proche de la jeune fille, puis je lui tranchai la tête, d’un seul coup, sans pitié. Un autre me vis puis il sauta sur moi, tentant de me dissuader afin que les deux autres puissent avoir l’âme, Il balançait des petites boules avec des énormes piquants avec sa bouche, qui commençait à me souler. Et j’avais envie de me débarrasser d’eux en un seul coup. Bon si je libère mon zanpakutô, tous les hollows du coin vont se ramener.
Bon…

_ Chikyū to jōhatsu-sui o moyashi, ten ni hi o tsukeru! Doragon !

Une gerbe de flammes enveloppa mon bras rapidement, puis dévora tel un être de feu ma lame, laissant place à une grande épée enflammée. Je sentais une grande soif de brûler des êtres, comme si j’étais un animal sauvage. Je bondis sur la bête en esquivant tous ses projectiles et en déviant quelques un qui se consumaient rapidement en l’air. Lorsque j’arrivai prêt de lui, je tournoyai ma lame devant, en ayant les deux autres dans mon champ de vision, puis la lame se transforma en une hélice qui tournait très vite.

_Jigoku no kōhai !

Un vortex infernal se dessina dans l’air, puis dévora les trois créatures tel un grand reptile de feu qui avait une grande faim. Puis il ne resta plus rien des Hollows, mais il y avait l’âme qui m’avait regardé, restant bouche bée. Je désactivai mon shikai, afin de ne pas lui faire peur puis je posa le dessous de la poignée sur son front.

_Ne t’inquiètes pas, je ne veux pas te faire du mal, tu vas rejoindre un monde meilleur, où il n’y aura plus ces créatures abominables.

La jeune fille devint une petite lumière bleutée qui se dirigeait vers les cieux. Je contemplais cette âme perdue sous un grand silence avec un regard presque… Nostalgique ?