Haiko est d'une taille moyenne, dans le mètre soixante-dix, surement plus proche des quatre-vingt. Il n'est pas spécialement massif, musculairement parlant, mais a un je-ne-sais quoi de puissant dans l'attitude. Il est brun, d'un brun sombre tirant vers le noir et se coiffe assez négligemment, ses cheveux mi-longs tirés vers le côté en une mèche sur son front, laissés libres à l'arrière de son crane.
Son visage est plutôt fin et attire l'attention du fait de son austérité, les yeux gris très peu expressifs, bordés d'une cicatrice due à son combat pour venger la mort de sa mère contre la horde de hollows (voir histoire). Son apparence donne souvent de petits frissons lors d'une première rencontre. Il dégage quelque chose d'inquiétant, de sauvage. Comme si l'on regardait une bête droit dans les yeux, à la fois ayant quelque chose de majestueux et effrayant. Son style vestimentaire renforce encore cette aura qu'il dégage. Souvent déchiré, son haori est apparemment le dernier de ses soucies. Il porte en permanence ses protège tibias en fer, orné de pointes aux niveau des genoux, son style de combat étant directement lié a cet équipement, il les garde en toute situation. Haiko porte aussi deux brassards de fer, dans un but plus qu'esthétique, ce qui fait ressortir la musculature de ses bras. Il aime aussi parfois porter une écharpe rouge sang, dans laquelle il peut cacher la partie inférieure de son visage.
En bref, un physique atypique, qui fait immanquablement ressortir le troisième siège de la masse des autres shinigamis.

Haiko est le plus souvent sobre, mais contrôle mal ses émotions, du ceci dû à son passé. Il est très loyal envers les gens en qui il a confiance. Et prend très à coeur les missions qu'on lui donne. Plutôt gentil est assez renfermé, il donne une impression de refoulement de ses émotions, et les gens ont souvent tendances à vouloir comprendre pourquoi. Mais très peu savent réellement pourquoi ce jeune homme ne partage rien, ne dévoile rien et s'attache très peu.
Cependant, parfois, il perd quelque peu les pédales et s'emporte. Il montre alors une autre facette de lui-même, féroce et d'une volonté implacable, il s'emporte peu à peu dans une colère bestiale qui perturbe même son reiatsu. Heureusement cela ne se produit qu'en de rare cas où ses amis sont menacés. Bien qu'il fasse un énorme travail sur lui, il reste donc d'une humeur extrêmement changeante. Il est également très à cheval sur des principes plutôt machistes, à cause de son passé. Jamais son zanpakuto ne touchera le corps d'une femme. Il ne supporte pas de manger autre chose que de la viande, mais fait également des efforts pour changer ça. Il est claustrophobe et manque réellement de tact en face des femmes et également des personnes importantes, ce qui lui vaux quelques fois des situations un peu compliquées.

Je m'appelle Haiko (enfant des cendre), Haiko Ryuku, j'ai 17 ans. Je suis né dans le monde des humains et j'ai aussitôt changé de côté : je suis mort à ma naissance, m'a-t-on dit. Et dans mon malheur, j'ai entraîné ma mère avec moi lorsqu'elle a accouché. Cependant, je ne l'ai revu que de l'autre côté, chez les esprits. Les adultes en général m'ont dit que ma maman était autre part dans le Rukongaï, mais un vieux barbu un jour m'a posé des questions sur mon passé et celui de ma mère, comme je ne savais rien il est allé voir une personne qui a regardé dans mon passé, je ne sais comment : ma mère faisait des choses étranges avec des types étranges à la maison, m'envoyais souvent dans ma chambre et j'entendais des gens crier, des gens que je ne connaissais pas. Je pense, avec le recul, qu'elle torturait des gens, qui ne l'avait pas payé, ou quelque chose comme ça. Elle devait être dans une sorte de mafia...

J'ai vécu quatre ans dans un cartier malfamé du Rukongaï, où je n'avais que peu d'amis et où j'ai volé et triché pour survivre. Un jour, des hollows ont attaqué mon quartier et parmi eux, j'avais l'impression de reconnaître l'aura d'un grand hollow aux cheveux long. Ils étaient nombreux et ils ont tué quasiment tout le monde. Même certains shinigamis, dont un vice capitaine et son troisième siège, sont partis les pieds devant... Ou plutôt la tête, ayant été croqué. Mais pas moi. Quand j'ai vu ce hollow, aux cheveux longs, plus gracieux que les autres et dont l'aura me mettait en confiance, j'ai su que c'était ma mère. Elle m'a donc amené au hueco mundo, où j'ai vécu de mes 4, à mes 14 ans. Durant ces dix ans, ma mère et quelques hollows qu'elle connaissait m'ont protégé et caché. Même s'ils n'avaient pas la même apparence que les esprits, je m'y suis fait et je les appréciais beaucoup. J'ai appris à me défendre avec eux, à manier les armes. J'aimais beaucoup me battre avec 2 épées.

Un jour, alors que j'avais 14 ans, des hollows ayant soif de pouvoir et de chaire fraîche nous ont attaqués. Ma mère s'est battu bec et ongles, ou plutôt croc et griffes pour me défendre... Mais ils étaient trop nombreux et elle avait beau en tué à tour de bras, elle est morte et a été dévoré sous mes yeux. Mes nerfs ont alors lâché. J'ai pris mes armes et me suis battu contre ce qu'il restait de hollow, heureusement la troupe avait été bien diminuée par ma mère et ses amis... Je les ai tous tués... Un par un.

Un des compagnons de ma mère, qui m'entraînait aux armes, m'as dit un jour que ma technique de combat était comparable à une danse, une danse macabre, tournoyante. Il m'a appris à perfectionner cette danse, à combler mes angles morts lorsque mes lames sont passées devant mon adversaire avec des coups de pied, le temps d'avoir fait un tour et que je sois de nouveau près a frappé. Il m'a appris à ne pas perdre l'équilibre et à changer de rythme pour que cette danse soit imprévisible, meurtrière, le plus possible. C'est avec cette danse que je les ai tués. C'était certes des hollows de faible niveau, mais cela m'a demandé beaucoup d'énergie et m'a valu plusieurs blessures. Depuis ce jour, la chance a tourné. Seulement quelques jours plus tard, des shinigamis en expédition m'ont retrouvé, évanoui, et ayant perdu beaucoup de sang. Ils m'ont ramené dans le Rukongaï.

Le Rukongaï. Toujours aussi morne, parfois dangereux. Toujours aussi sombre, perdu et méprisé par les shinigamis. Ses allés et rues grises, sans vie et qui pourtant si peuplé. Peuplés de gens aussi bons et avisés que de gens louches et malintentionnés. J'ai mis beaucoup de temps à me remettre de la mort de mes proches et cette ambiance, cette insalubrité, ne m'a pas aidé. J'ai décidé de protéger les gens des hollows depuis ces temps-là, même si ces êtres me fascine. J'ai appris de certaines sources, de vieilles connaissances que des hommes avait été en partie transformé en hollows, les vizards. Depuis alors ces gens me fascine, j'aimerais être comme eux pour me rapprocher de ma mère. En tout cas, c'est ce dont j'essaie de me persuader.

J'ai décidé d'intégrer l'école des shinigamis vers mes 14 ans, diplômé à 15 ans, voilà donc deux ans que je suis shinigami. Mon professeur m'a un jour dit que j'étais plutôt instable sentimentalement : je maîtrise mal mes émotions, m'emporte vite. Et cela a des répercutions sur mon reiatsu, instable lui aussi. Il m'a donc dit que je pourrai surement progresser en faisant un travail sur moi.

Durant mes études à l'académie de shinigamis, il m'est arrivé plusieurs fois d'avoir des problèmes avec d'autres élèves. Quelques paroles mal placées, quelques provocations et la machine était en route. Impossible de se contrôler. Je me persuadais à chaque fois qu'il ne fallait pas se laisser marcher dessus. Mais au point de devoir faire intervenir un professeur, avec le recul, il me semble que c'était trop. Mais durant mes études, j'ai aussi eu quelques bons moments. Lors d'une mission de stage avec de vrais shinigamis, j'ai fait connaissance avec une fille, environ de mon âge, qui me plaisait beaucoup. Enfin je crois... Je n'avais en fait jamais eu d'affection pour une femme en dehors de ma mère, c'était donc pour moi une première expérience. Un premier fiasco aussi : ayant été élevé comme un "sauvage", à manger de la viande crue à tous les repas et à se battre pour être devant quand on voyage en file indienne, ça ne fait pas de bonnes habitudes. J'avais du mal à exprimer mes émotions, et me comportais (toujours aujourd'hui par ailleurs) comme un animal. Je ne vous fais pas de dessin... Elle m'a appris à me comporter normalement, même si en fait je n'aurai jamais fait de mal à une femme. Et il y avait également un troisième siège, qui faisait office d'éducateur durant la mission. Il semblait m'apprécier et c'était réciproque, il m'a beaucoup aidé et j'ai libéré mon shikai pour la première fois. Cette semaine m'avait redonné l'envie de devenir shinigami, malgré les altercations avec les autres élève et les quelque accrochage avec les professeurs, me jugeant trop "sauvage" pour faire un shinigami discipliné.

Mon zanpakuto... la rencontre avec mon zanpakuto fut quelque peu... tendu. Il a tenté de me tuer afin de vérifier que j'étais digne de l'arborer. Mais je n'étais pas allé aussi loin, je n'avais pas vécu tant de choses pour être tué par un outil que je porte moi_même ! Après ma victoire, j'ai appris à maîtrisé ce zanpakuto et mon skikai. Bien que mon zanpakuto soit un zanpakuto simple, mon skikai en revanche est double.

J'ai été promus il y a peu 3ème siège de la 8ème division, mais par chance : anciennement 6ème siège, mon entrainement avec un vice capitaine a failli être soldé par une victoire, car ce dernier a trébuché durant le combat, ayant été appelé par son capitaine, qui voulait volontairement le déconcentrer. Je suis en phase de grande progression, grâce au travail que je fais sur moi, mon isolation au monde extérieur et cette négation de mes émotions. Certains pensent que j'atteindrai le ban kai d'ici peu. Je ne crois que ce que je vois et serait sur de ça une fois que je pourrais dire : "ban-kai" avec fierté, même si en fait, je fais bien plus peur que je ne suis fort (mon reiatsu étant trop instable), ne compensant que par mon talent au combat.

On dit qu'un zanpakuto reflète l'âme d'un homme. Et que lâme d'un homme se formate lors de ses expériences, elle reflète le passé de cet homme. Je ne me bas jamais avec si ce n'est pour tuer. Et je ne le libère mon shi-kaï que lorsque je suis en danger . Mon zapakuto s'appelle shinda (mort) et mon skikaï se libère en prononçant Jigoku ni okuru (envoie en enfer).