Le Rukongai. Un endroit où se rassemble, les âmes qui n’ont pas d’énergie spirituelle, le Reiatsu. Le Rukongai encerclé le Seireitei, une partie de la Soul Society qui abrite, les âmes les plus fortes. Très peu de personnes avaient le droit d’y accéder et toutes les âmes rêvaient d’y rentrer un jour, juste pour avoir une nouvelle vie, plus confortable que celle du Rukongai. La vie, menée par ces simples âmes, n’était que douleur et survit. Chaque jour était un nouveau défi … Un nouveau jour de combat pour les habitants de ces pauvres terres qui englobaient, le « paradis » tant désiré. Certains luttaient pour survivre aux attaques des monstres qui rôdaient, plus communément appelé : Hollows et d’autre lutter pour survivre aux attaques des âmes les plus violentes. Malgré, ces combats incessants, une poignée d’enfants cherchaient aussi à survivre, mais à leurs manières. En effet ces enfants qui se battaient pour survivre, cherchés de la nourriture. Mais pourquoi chercher de la nourriture alors qu’une âme ne ressent pas la faim ? La raison est très simple, ces petites âmes sans défense sont assez spéciales, ils ont enfouie bien au fond de leurs veines et de leurs sangs, du Reiatsu. Ceux qui leurs permettront, un jour, quand ils seront prêt à pouvoir tenter de devenir des Shinigami et d’accéder à une vie meilleur dans le Seireitei.

Un début de soirée venait à peine de commencer pour la Soul Society, on pouvait déjà voir la lumière du jour disparaître au loin. Assise sur le rebord d’une colline, une jeune fille admirait le coucher du soleil, l’air rêveuse. Cette petite âme, aux cheveux roux et aux yeux bleus, soupira avant de se lever. Elle marcha lentement pour rejoindre le village qui n’était pas très loin, en passant par une grande route. Cette petite fille traîna les pieds et son regard était assez triste, apparemment, elle semblait être déçut. Elle arriva ensuite dans le petit village et se faufila doucement et sans que personne ne la remarque jusqu’à un petit marchand. Sur la pointe des pieds, elle s’avança jusqu’au stand, elle jeta un coup d’œil furtif et fixa l’homme d’un certain âge qui devait être le propriétaire. Elle eut un petit sourire en coin, le vieil homme n’avait pas l’air très dangereux. Le but de la jeune demoiselle, était de prendre de la nourriture et de s’enfuir à toute vitesse, sans que personne ne l’attrape. La jeune âme attendit un bon moment avant que le marchand se décide à lui tourner le dos, c’est alors qu’elle tendit la main vers la marchandise du vieux monsieur afin d’en prendre possession. Elle n’avait pas le temps de choisir ce qu’elle voulait, temps ne lui était pas favorable… L’homme pouvait se retourner à tout moment. C’est au moment, où la petite âme piocha dans le contenu du stand, qu’une personne la remarqua et s’écria au voleur. La demoiselle sursauta et jeta un regard l’homme qui s’était retourné soudainement, après avoir entendu le cri. Elle fronça des sourcils et courut à toute vitesse avant de se faire prendre. Elle courut quelques minutes en esquivant les passants et se cacha derrière un arbre près d’une grande porte. Elle essuya son front, trempé par la fatigue puis jeta un coup d’œil dans les alentours. Personne ne l’avait suivie et forte heureusement, sinon elle serait certainement dans le pétrin. C’est ensuite qu’elle remarqua l’endroit où elle se trouvait … La porte Nord. Une porte géante qui faisait barrière entre le Gotei 13 et le Rukongai, cette entrée était gardée par un géant qui ne laissait passer ceux qui en avaient le droit. La jeune demoiselle s’avança doucement vers la porte, le regard plein d’étoiles.

- Moi, Matsumoto Rangiku, je promets un jour d’y rentrer et de faire tout mon possible pour intégrer une des treize divisions ! Mais pour le moment … Je n'ais rien trouvé pour manger ce soir …

Elle baissa son regard et pris une mine boudeuse. Elle n’avait pas eu de chance et Matsumoto n’allait pas retenter d’aller chiper de la nourriture dans le coin avant un bon moment. Bien évidemment, elle savait très bien que les temps étaient durs en ce moment et Rangiku savait bien que le chemin vers le Seireitei n’allait pas être de tout repos, mais elle avait un ami qui l’épaulé et qui l’aidait dans les moments difficiles. Elle tourna ensuite des talons et se dirigea vers une petite maisonnette près d’une forêt, pas très loin du village. La maison semblait être abandonné depuis des années, enfin presque. Matsumoto entra à l’intérieur et se déchaussa avant d’atteindre la pièce principale … Elle jeta un coup d’œil. Il n’y avait personne. Encore une fois, elle reprit son air boudeur.

- Mais où est-il encore passé ? J’espère qu’il ne va pas rentrer trop tard… Il va faire nuit.

Elle resta comme cela quelques minutes dos à l’entrée et s’assit à terre, en tailleurs. Elle semblait attendre quelqu’un.

La nuit était déjà tombée. Matsumoto était restée assise en tailleur sur le plancher. Elle se faisait quand même du souci pour Gin qui ne rentrait toujours pas. Combien de temps Rangiku patienta avant le retour de son ami ? Une heure, peut être deux ? Elle avait perdu la notion du temps et la fatigue, se faisait sentir. Ce n’était pas évident de rester dans cette position sans bouger, ni avoir de quoi s’occuper. Elle avait désormais les yeux fermés et c’était perdu dans le royaume des songes. Le rêve qu’elle faisait ne fut pas vraiment de bon augure. Elle y voyait de la neige à perte de vue, il en tombait une quantité assez impressionnante dans ce rêve. La jeune âme semblait courir sans s’arrêter, cherchant à rattraper quelqu’un ou quelque chose. Elle s’arrêta soudainement et vu quelqu’un juste devant elle. Mais qui cela pouvait bien être ? C’était un homme, plutôt assez grand, plutôt mince aussi. Elle ne voyait pas très bien à cause de la neige qui tombait, mais elle était sûre d’une chose : Rangiku n’avait pas le souvenir d’avoir vu cet homme auparavant. En se rapprochant un peu plus de l’inconnu, elle put apercevoir que l’homme avait les cheveux châtains, de la neige tombait sur sa tête, mais cela ne semblait pas le déranger pour autant. L’inconnu qui se trouvait de dos à Rangiku, se tourna lentement, presque au ralentit. La petite fille essaya de voir son visage, mais elle ne pouvait rien voir à cause de cette fichu neige. Mais au moment où la jeune fille se précipita pour regarder le visage, elle fut sortie de ses songes et ouvrit les yeux, en entendant quelqu’un, une voix plutôt familière, près d’elle. Gin venait de rentrer. Elle n’avait pas compris la première parole qu’il prononça, il faut dire qu’elle venait de se faire réveiller, mais elle sursauta quand elle l’aperçut de ses yeux encore ensommeillés, le jeune garçon arriver près d’elle.

- Argh ! Gin, tu viens de me foutre la trouille de ma vie !

Elle essaya d’ouvrir les yeux complétement et de reprendre son calme. Son cœur venait de faire un bond dans sa poitrine, mais maintenant elle semblait être revenue entièrement du pays des songes. Elle tourna la tête vers le garçon et fit une moue assez boudeuse. Enfin, il était temps qu’il rentre, celui-là !

- Où étais-tu ? Tu es bien en retard ! Il fait déjà nuit dehors … Je m’inquiétais pour toi …

Sur ces paroles, Matsumoto se leva doucement et fixa les fruits que tenait le garçon aux cheveux argentés. Elle soupira un court instant avant d’en prendre quelques-uns, afin de le débarrasser un peu. Elle s’avança jusqu’à un récipient posé sur le sol et y déposa les provisions. Elle se tourna vers lui, toujours avec sa mine boudeuse.

- J’ai rien put ramener aujourd’hui, je me suis fait pincer alors que je tentais de prendre de la nourriture … Au fait Gin, okaeri …

Rester polie avec lui et lui souhaiter un bon retour, était tout ce qu’elle pouvait faire. Elle n’avait rien ramené de sa journée et se sentait un peu comme une nulle devant lui. Lui au moins il avait ramené quelque chose à manger … Elle baissa la tête et laissa la place à sa mine triste. Depuis quelques temps maintenant, la jeune Rangiku vivait sous le même toi que lui, mais elle se sentait assez inutile. Il était rare qu’elle ramenait à manger et si elle en rapportait, cela ne suffisait pas pour eux deux. M’enfin, Gin ne lui disait jamais rien, même pas un reproche. Ce qui avait le don d’énerver la petite âme par ailleurs. Toujours avec son sourire… Il était rare qu’il ne l’affiche pas. Ce garçon gardait pour lui ce qu’il ressentait ou bien il était complètement benêt… Matsumoto optait plus pour la première option. Il n’avait pas l’air d’être idiot, loin de là. Parfois elle se demandait ce qu’il pouvait faire tous les jours pendant qu’elle s’occupait d’autre chose. Il ne restait presque jamais avec elle, il partait sans rien dire, ni indiquer où il allait, mais comme tous les soirs, Rangiku posait la même question.

- Alors qu’est-ce que tu as fait de ta journée ? Mise à part chercher des fruits ?

Elle croisa les bras et le fixa, cette fois elle affichait un sourire. Elle ne voulait pas qu’il l’a voit s’inquiéter pour lui, elle avait un don pour cacher ses émotions. Rangiku attendit patiemment qu’il daigne lui répondre.